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De NSE
Version du 30 juin 2019 à 13:18 par Sysops (discuter | contributions)

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Je suis trés intéressé par ce que vous dites sur Numérev et la transdisciplinarité. Mais il me semble qu'à aucun moment il n'ait été évoqué le problème de l'inter-terminologie et de l'ontotechnologie chère au professeur Christophe Roche ?

Connaissez-vous le Professeur Roche ? (je note : http://ontoterminology.com/ pour les autres membres). Son aide serait précieuse. Copiez-le !

Vous soulevez la question que je craignais !!!!

Elle est fondamentale pour l'interdisciplinaire réel, mais, nul ne s'en préoccupant aux Huma-Num, je l'ai laissée dans l'ombre car elle ne me [1] paraît pas un point clé ***initial*** (c'est à dire qui conditionnerait les principes, le débat et les outils initiaux).

tout cela m'a déjà valu de me transformer en diktyologue, épistémoloque, linguiste, technosophe, mathémagoricien, etc. j'aimerais ne pas devoir me mettre à la terminologie tout de suite ... Mon idée étant que plutôt que de devenir multidisciplinaire, je sois simplement au service, ou demandeur de l'interdisciplinaire (cf. l'aventure des boutiques des sciences).

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  1. je peux me tromper du tout au tout ?


J'explique : il s'agit - à ce que j'en comprends des terminologies de déterminer si le sens des choses vient

  • de ce qu'elles sont
  • ou de ce qui en est écrit dans les textes publiés à leur sujet.

C'est ce que j'appelle le point du visible et de l'invisible de la nature, et du lisible des éditeurs scientifiques (langage scientifique), ou des GAFGovs (pour le langage commun). La différence entre la société de l'information, celle de la connaissance et celle du savoir. Des techniciens, puis des marchands puis des gens (cf. egagement ONU de Tunis: une société du savoir partagé qui soit "people centered", "à caractère humain", "centrada en la persona")

D'où vient l'ETRE des choses aujourd'hui ? De la métaphysique, de l'ontologie, ou des ontologies info-diktyologiquement approfondies. Olivier Auber a répondu à cela : de leur maillage "en réseau" ; et Philippe Quéau de la "kénose" des flux d'échanges au sein du réseau entre chercheurs. Je précise "chercheurs partificipatifs" et je généralise en parlant de diktyologie, c'est à dire un "en-réseau" d'ontologies en perpétuel réajustement dynamique au sein du commun de la sapience des savoirs partagés de la multitude.

Dans le "numéricum" (la vision numérique du réel, comme il y a eu vision perspective à la renaissance, et sa perspective anoptique entre humains) il y a autopoièse structurelle. Ce qu'Engelbart a appelé "augmentation", et moi - pour l'artificiel au service des "dyata" (données dynamiques) "extension".

Le but d'ALFA (d'une architectonie libre à approfondir) est de concillier tout cela : de porter une grammaire, de réunir un glossaire de termes de concepts (écrits) rendant compte des percepts (expérimentés) pour une modélisation de référence commune dont on pourra débattre localement à chaque discipline et globalement via une revue en ligne specialisée, pour aller plus loin.

Mais attention ! - et là l'on se retrouve bien sur votre remarque - :

Savoir :

  • c'est comprendre et un thésaurus de mots acceptés par des machines en réseau, pour des concepts/percepts consensualisés et multilinguistiquement polynymes (synonymes stricts rendant la datamasse informatiquement libre des langues et des disciplines) doit le permettre.
  • mais c'est aussi faire comprendre et là chaque chercheur, chaque apprenant, chaque utilisateur va se construire sa propre ontoterminologie issue de la rencontre de la modélisation paradigmatique commune (et de ses évolutions probables) avec les mnèmes (les acquis/contruits) des personnes et des autonomies artificielles de son contexte. Chacun selon ce que j'appelle son "numwelt". Et là, nous sommes au coeur des humanités numériques.

Bien sûr, la problématique sémantique est à deux voies : le sens qui vient de la nature, le sens qui va à la technologie. Mon approche initiale de la capacitation de la multitude des chacuns de nous, implique des milliards d'ontoterminologies assistées par ordinateur (et donc une architecture technologique). Ma conversion à la multitude de l'interdisciplinaire permise sans doute par Numérev, permet d'aller aussi dans l'autre sens avec moins de contraintes.

Mais je suis d'accord au final le besoin est le même, les solutions seront les mêmes. Il me sembe simplement que nous avons maintenant plus de chances plus vite et moins cher de faire avancer les choses en partant d'une "pseudo-discipline" de l'interdisciplinarité, en définissant sa contexture ex-experimentum. Mon glossaire pour l'instant a 200 termes, une ontoterminologie en réclame des milliards. Au final mes "deux cents+" mots devraient permettre de cerner la necessité des milliards de concepts des multitudes du monde.

Très cordialement.

jfcm