Jean-François C. MORFIN : Différence entre versions

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Jean-François C. (Jefsey) Morfin est tombé dans le tonneau du numérique international en 1977, au sortir de la Marine où il avait appris cette '''kubernetike''', dont Platon fait dire par Socrate à Alcibiade que l'on ne peut gouverner Athènes sans sa maitrise, la '''manoeuvre de groupe''' de petites unités autonomes, et enfin l'amorce de bien des '''télépratiques''' de notre temps, en tant qu'"adjoint transmissions" du Clemenceau.
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De 1977 à 1984, JFC Morfin co-conduit le déploiement technique et stratégique de la technologie '''Tymnet'''<ref>en symbiose architecturale avec les solutions '''Tymshare''', inventeur du Cloud.</ref>qui la rend exclusive pour les services de transmissions de données entre opérateurs internationaux publics. Il prends alors avantage de sa base installée pour en diriger l'évolution vers les '''services réseau étendus''', c'est à dire de négentropie informative : "'''envoyer bien pour faire recevoir plus'''"<ref>En tant que Director, Tymnet Extended Services, McDonnell Douglas Networks </ref> dans le contexte d'une autonomie réciproque des communicants.
  
En 1984, aprés avoir participé puis co-dirigé le déploiement technique et stratégique de la technologie '''Tymnet'''<ref>en symbiose architecturale avec les solutions '''Tymshare''', inventeur du Cloud.</ref>, s'établissant comme le monopole radical pour les services de transmissions de données entre opérateurs publics, il en a pris avantage pour initialiser et diriger son évolution vers des '''services réseau étendus'''. C'est à dire de négentropie informative : "'''envoyer bien pour faire recevoir plus'''"<ref>En tant que Director, Tymnet Extended Services, McDonnell Douglas Networks </ref>.
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Ce type de capacité technologique nouvelle réclamait toutefois, alors que de se propageait la dérégulation mondiale des Télécommunications, un passage à l'échelle du numérique. Ceci était prématuré, même pour '''Mc Donnell Douglas''' qui avait pour cela racheté Tymshare. La solution a été, de donner du temps à la recherche et de la maturité à l'usage : TCP/IP a été ajouté au nombre des multiples technologies supportées par les machines Tymnet, l''''internet''' a été ajouté au plan d'adressage du réseau mondial, l'IETF a été créée en octobre, tandis que les porteurs de solutions Tymshare, comme JFC Morfin, en ont poursuivi l'approfondissement dans un contexte intermédiaire, certes ralenti mais ainsi stablement garanti par le mantra accepté par tous du "Status-quo" technologique.
  
Dans le cadre de la dérégulation des Télécommunications, cette capacité technologique, réclamant un passage à l'échelle, s'est avérée prématurée pour '''Mc Donnell Douglas''', racheteur de Tymshare. Sa seule solution a été de donner du temps à la recherche et de la maturité à l'usage, en basculant le réseau sous TCP/IP, retenant l''''internet''' comme une '''solution d'attente'''. Ceci a donné la possibilité d'une montée en puissance ordonnée du monde numérique et la capacité de reprendre, après qu'elles soient amenées à niveau humain ou retrouvés, les fondamentaux de Tymshare, peu à peu (comme Google et le reste de l'industrie numérique le fait actuellement).
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Cela a permis la montée en puissance ordonnée du monde numérique que nous avons connue, jusqu'à, trente ans après : la '''transition du NTIA'''. Cette transition, discutée à l'IETF en 2016 et consacrée par la fin du contrat du NTIA avec l'ICANN, a introduit le nouveau mantra de la "permissionless innovation". Tymshare permettait une autonomie des opérateurs de proximité, l'internet une autonomie de platforme, le nouveau mantra nous propose une autonomie de solutions commerciales
  
 
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Version actuelle en date du 14 juillet 2023 à 23:10

De 1977 à 1984, JFC Morfin co-conduit le déploiement technique et stratégique de la technologie Tymnet[1]qui la rend exclusive pour les services de transmissions de données entre opérateurs internationaux publics. Il prends alors avantage de sa base installée pour en diriger l'évolution vers les services réseau étendus, c'est à dire de négentropie informative : "envoyer bien pour faire recevoir plus"[2] dans le contexte d'une autonomie réciproque des communicants.

Ce type de capacité technologique nouvelle réclamait toutefois, alors que de se propageait la dérégulation mondiale des Télécommunications, un passage à l'échelle du numérique. Ceci était prématuré, même pour Mc Donnell Douglas qui avait pour cela racheté Tymshare. La solution a été, de donner du temps à la recherche et de la maturité à l'usage : TCP/IP a été ajouté au nombre des multiples technologies supportées par les machines Tymnet, l'internet a été ajouté au plan d'adressage du réseau mondial, l'IETF a été créée en octobre, tandis que les porteurs de solutions Tymshare, comme JFC Morfin, en ont poursuivi l'approfondissement dans un contexte intermédiaire, certes ralenti mais ainsi stablement garanti par le mantra accepté par tous du "Status-quo" technologique.

Cela a permis la montée en puissance ordonnée du monde numérique que nous avons connue, jusqu'à, trente ans après : la transition du NTIA. Cette transition, discutée à l'IETF en 2016 et consacrée par la fin du contrat du NTIA avec l'ICANN, a introduit le nouveau mantra de la "permissionless innovation". Tymshare permettait une autonomie des opérateurs de proximité, l'internet une autonomie de platforme, le nouveau mantra nous propose une autonomie de solutions commerciales

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  1. en symbiose architecturale avec les solutions Tymshare, inventeur du Cloud.
  2. En tant que Director, Tymnet Extended Services, McDonnell Douglas Networks