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De NSE
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Recherche Hors Murs

La recherche citoyenne hors murs est identifiée par les Académies des Sciences du S7 comme :

"Une deuxième composante de la science citoyenne qui a émergé au XXIe siècle [qui] implique des personnes ayant reçu une solide formation scientifique de base, mais qui exercent leur activité scientifique en dehors des murs des systèmes de recherche professionnels. Ces personnes pratiquent la science dans des communautés virtuelles, publiques ou privées ou dans des installations privées. Cette catégorie de science citoyenne est nommée ici « recherche hors-murs » À l'ère d'Internet, la valeur potentielle de ces approches de recherche est élevée : [...] La recherche hors-murs fournit l’opportunité de faire progresser les connaissances et l'innovation d'une manière qui était auparavant inaccessible aux organismes de recherche universitaires, gouvernementaux ou industriels, et constitue une occasion - largement utilisée par l'industrie - de découvrir des individus talentueux en dehors du système de recherche standard."

C'est à l'étude, centrée sur la "personne"""", de cette manière, de sa gouvernance et de leur retombées dans son contexte diktyonoètique que s'attache NSE.

Diktyologie

Le concept de diktyologie (de δίκτυο, réseau) est la discipline d'étude de l'en-réseau. Elle est peu à peu approfondie de diverses manières depuis le milieu du XIXème : politiques, mathématiques, scientifiques, philosophiques, logique sociétales, industrielles, économiques, etc. comme un "plégme" (ou interligence) de maillage complexe (de complexus : « ce qui est tissé ensemble ») de toutes les choses entre elles (diktyocènie). Nous commençons semble-t-il aujourd'hui à étendre ainsi la théorie générale des systèmes (ensembles de stèmes[1] organisés) à celle des dixtèmes (ensembles de stèmes interinfluants) multimatiques naturels et artificiels déjà approchés par les RFC sur les OPES et par le travail "COIN" en cours à l'IRTC sur le "computing in network" [2]

Standardisation

Dans la RFC 6852 "Affirmation of the Modern Paradigm for Standards", les Chairs de l'IEEE, l'IAB, l'IETF, IEEE, l'ISOC et du W3C introduisent, à partir de l'expérience pratique commune de ce qui n'est pas encore identifié comme de cette discipline, la notion de paradigme pour la standardisation actuelle :

We embrace a modern paradigm for standards where the economics of global markets, fueled by technological advancements, drive global deployment of standards regardless of their formal status. In this paradigm standards support interoperability, foster global competition, are developed through an open participatory process, and are voluntarily adopted globally. These voluntary standards serve as building blocks for products and services targeted at meeting the needs of the market and consumer, thereby driving innovation. Innovation, in turn, contributes to the creation of new markets and the growth and expansion of existing markets. By signing this statement, we affirm our support for and adherence to these principles.
Nous adoptons un paradigme moderne pour les standards où l'économie des marchés mondiaux, alimentée par les avancées technologiques, entraîne le déploiement mondial des normes, quel que soit leur statut formel. Dans ce paradigme, les normes soutiennent l'interopérabilité, favorisent la concurrence mondiale, sont élaborées dans le cadre d'un processus participatif ouvert et sont volontairement adoptées à l'échelle mondiale. Ces normes volontaires servent d'éléments de base pour les produits et services destinés à répondre aux besoins du marché et des consommateurs, stimulant ainsi l'innovation. L'innovation, à son tour, contribue à la création de nouveaux marchés ainsi qu'à la croissance et à l'expansion des marchés existants. En signant cette déclaration, nous affirmons notre soutien et notre adhésion à ces principes.

architectonie fondationnelle

Ceci est par essence inachevé, car le mot paradigme vient du grec paradeigma qui signifie "modèle" ou "exemple". On le trouve dans Platon. C'est le sens utilisé en français au XVIe siècle. Puis le paradigme, en épistémologie, désigne un modèle cohérent s'appuyant sur une base théorique définie, une représentation du monde qui repose sur un courant de pensée dominant :

  • ce n'est qu'un élément de visions individuelles (réalité) faisant consensus au sein de "communautés globales [3]" technologiquement restreintes.
  • qui veut s'appuyer sur une grammaire mathématiquement cohérente du réel naturel, réfutable par la raison et/ou la simulation informatique : une "architectonie".

besoin d'une ontodiktyologie terminologique

La culture IETF se fonde sur l'adage : "rough consensus" (pensée dominante) and "running code" (preuve de cohérence par le fonctionnement). La RFC 6852 traite bien ainsi du paradigme diktyocènique, mais n'en n'aborde pas l'architectonie. La raison en est que lorsque le modèle est nouveau, et soulève de ce fait des notions nouvelles, le besoin premier est celui d'une terminologie communément acceptée pour en désigner les concepts, et débattre de leurs existence, sémantique et nomologie éventuelles. C'est le besoin d'une ontologie terminologique.

En ce cas précis, le domaine nomologique du paradigme incluant les interliens de sa propre mise en réseau conceptuelle, il sera nécessaire de recourir à une ontodiktyologie terminologique, à savoir un réseau d'ontologies, capable d'assumer l'interdisciplinarité des comparaisons contradictoires et des réfutations entre les propositions de plusieurs architectonies.

Position NSE

Dans son domaine, NSE en le besoin fondamental d'une terminologie et d'une architectonie pour une modélisation et une insertion de l'utilisation dans le contexte réel général (toutes disciplines confondues) et pas seulement dans ceux de communautés numériques.

Elle a pour l'approcher :

  • son projet de recherche "hors murs" http://diktya.org.
  • sa demande[4] aux communautés des multimatiques naturelles et artificielles, de compléter la RFC 6852 par des travaux conceptuels sur la nature des ontodiktyologies et sur la manière d'y recourir pour la consolidation d'une "architectonie libre/free architectony" (ALFA) dont le cadre de référence pourra être inscrit au IANA.
____
  1. stème : élément se tenant par lui-mème (racine indo-européenne).
  2. Reprise du concept de "services étendus du réseau" et de la néguentropie diktyologique, exploré par Tymnet Extended Services, the Mc Donnell Douglas Network company - 1985/86.
  3. groupes d'utilisation dont les critères d'identification sont encore non définies
  4. prévision d'un projet de contribution personnelle à l'IRTF à partir de la préparation en cours du projet Diktya..



une architecture intégrée (RFC 6852) de la capacitation diktyonumérique (SMSI-Engagement de Tunis) et de la gouvernance de l'information (ISO 24413+) du dirigeant.