Adjuvance numérique et conoétique

Le concept d'adjuvance numérique correspond à la notion d'apport à l'homme d'intelligence auxiliaire par la multimatique (acteurs informatiques répartis en réseau réels/virtuels). Cette adjuvance est observée comme étant génériquement au moins quinquapartite :

• augmentation de la personne par l'informatique : concept introduit par Doug Engelbart,
• QI collectif : augmentation de la capacité d'intelligence par réflexion partagée
• augmentation de la puissance informatique par sa mise en réseau : cloud (Tymshare : Ann et Norman Hardy)
• consolidation mnématique : agrégation intelligente et de confiance (ex. Blockchain) des traces mémorielles (5D : espace/temps/confiance)
• extension de la capacité d'adjuvance conoétique par la desserte étendue (informatisation interne au réseau) participant à la conflexion homme/machine.

Cette dernière extension est le fait d'un apport néguentropique s'opposant à l'entropie naturelle du réseau (bruit, erreurs, biais, bugs, etc.). Ce phénomène de possible symétrie néguentropique de l'entropie, est défini ici sous le nom de "capax". Il semble pouvoir être naturel, et alors étudié sous le terme d'auto-organisation critique, ou artificiel, et alors d'ingénierie humaine.

Le concept de capax parais être le principe de l'observation du "tout plus grand que la somme de ses parties", initialement proposé par Aristote.