NUMERICUM
"L'homme est un animal social et raisonnable" (Aristote). Ce qui fait la différence entre l'humanité et l'animalité est la pensée en commun (conoèse) dont chaque Sapiens Sapiens redouble par le dialogue, et cherche à multiplier grâce à l'adjuvance diktyologique [1] aujourd'hui diktyomatiquement étendue. /ref>, pour bâtir sa sapience glocale [2]. Elle est la somme de ses savoirs, de son expérience et de ses lectures réfléchie par sa sagesse personnelle, dont il est le sapient. Il en use pour bâtir sa science, sa philosophie, sa technosophie et son écologie (spirituelle, artificielle et naturelle), fonder son cadre de pensée, au sein du paradigme commun et son architectonie technologique.
Nous appellerons "numericum" l'aspect du réel descriptible par les réalités numériques perceptibles et partageables de chacun, que nous chercherons à modéliser selon le commun de l'architectonie ouverte ALFA. Il pourrait être dit que ce numericum est le "numwelt" des machines, élargi vers une simulation toujours plus profonde et maillée du welt par la techne de l'homme en quête sapiensique d'expérimentations virtuelles, à valider par la pratique, portant ainsi sa propre capacité poïétique [3] individuelle et collective.
La perspective nouvelle de l'univers qui est ainsi ouverte réclame une terminologie pertinente : le projet ALFA a réunit dans son Glossaire celle dont il a rencontré le besoin.
Le "projet Plus Machina" (PM) de NSE est celui d'une ingénierie exploratoire pour tenter de mieux comprendre l'interligence interne de ce numericum et le moyen pour l’expression des capax naturel et humain d'encapaciter son mnème dans la construction de sa politie, de sa vie et de sa pensée humanumique quotidienne.
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- ↑ du grec δίκτυο, diktyo réseau - diktyologie : ce qui concerne les réseaux.
- ↑ locale à lui-même, globale au monde commun.
- ↑ capacité de faire passer quelque chose du non-être à l'Etre.
