Agorie : Différence entre versions
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+ | Élu, le 6 décembre 1999, dans la section Morale et Sociologie,<br/> | ||
+ | au fauteuil laissé vacant par le transfert d'Alain Besançon</center> | ||
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+ | :;Carrière: Agrégé d’histoire géographie et docteur en lettres, Jean Baechler a consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche : professeur d’histoire géographie au lycée du Mans (1962-1966), puis chargé de cours de sociologie à la Sorbonne (1966-1969), chargé de conférences de sociologie à l’EHESS (1968-1986), chargé de séminaire du DEA de sociologie de Paris IV, Paris V et Paris X (depuis 1975), enfin professeur de sociologie historique à Paris IV-Sorbonne (depuis 1988). | ||
+ | :: Parallèlement il a été attaché (1966), puis chargé (1969), puis directeur de recherche (1977-1988) au CNRS, section de sociologie. | ||
+ | :: Il a également été membre du Centre européen de sociologie historique dirigé par Raymond Aron (1969-1984) et appartient, depuis 1984, au Groupe d’études des méthodes de l’analyse sociologique (GEMAS) fondé par Raymond Boudon | ||
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+ | Le problème posé aux membres d’une politie est : comment faire coexister une infinité d’intérêts différents, divergents et discordants, tous politiquement légitimes, sans risquer l’explosion ? | ||
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+ | Baechler propose une solution et une seule pour résoudre ce problème : il faut et il suffit d’organiser des marchés soustraits à la violence et à la ruse et de laisser tous les intérêts politiquement légitimes y pénétrer, pour que des négociations innombrables s’instaurent et se développent, qui conduisent à des positions instantanées d’équilibre qu’il appelle " intérêts moyens ". Il appelle aussi "agorie" ces espaces sociaux réglés où les intérêts de tout ordre peuvent se rencontrer et se confronter. | ||
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+ | A l’issue de cette argumentation, l’auteur parvient aux définitions suivantes du privé et du public : | ||
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+ | *Le privé est la sphère des intérêts particuliers, des marchés-agories, des intérêts moyens. | ||
+ | *Le public est la sphère des intérêts communs ou du bien commun. | ||
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Version du 2 mars 2022 à 13:21
Une agorie (du terme grec "agora",ἀγορά, lieu de rassemblement social, politique et mercantile de la cité où tous interagissent librement, berceau de la démocratie) est un ensemble de n individus où n > 2, dont les relations sont par nature complexes(Poincaré).
Il s'agit de la formule sociale la plus courante. Jusqu'au XXè siècle elle a le plus souvent été réduite (réductionnisme) à des sommes de relations dialectiques entre ces individues (Descartes). Le maillage en "réseau de réseau" (Pouzin, 1972) en a permis une approche nouvelle qualifiée d'agorique par Ann et Norm Hardy et leur équipes (multimatique initialisée pour le groupe Tymshare (1970) puis leur entreprise Agorics Inc.) a conduit au développement de la multitechnologie de datacommunications Tymnet, monopole radical du système international à commutation de paquets (IPSS) jusqu'en 1986 et à une approche nouvelle des réseaux et de l'informatique libérée depuis le 1.10.2016, par la fin du moratoire du militaro-industriel américain de 1986 à son sujet, et à celui des services étendus des réseaux.
A ce titre la multitechnologie, intégration des technologies de traitement, de commutation, de stockage, etc. de l'information peut être qualifiée de "brainware".
Les conséquences des approches agoriques et/où transdisciplinaires (Nicolescu, Morin, ...) et des expérience de la physique quantique et de l'informatique autonome maillée (internet, cobotique) mettent peu à peu en valeur une approche nouvelle du réel, comme une nébularité d'agories d'agories, c'est à dire un espace de complexités ouvert à une libre multitude d'éléments autonomes (nous sommes-là dans un contexte familier à Varella).
Dans une agorie,
- si chacun des systèmes des éléments constitutifs va suivre sa démarche monolectique (ou cybernétique d'action ressentie), d'énaction locale.
- dialectiquement communiquer à travers chacun de ses liens avec ses voisins selon la raison logique (du tiers exclu),
- l'ensemble sera polylectiquement partie à l'équilibre et aux résonances "agoriques" des émergences, tous tiers considérés, de la diktyologie commune (via le plegme[1]complexe de son interligence).
Une "mathémagorique" perligentielle (généralisation de la mathématique différentielle) y est à considérer.
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- ↑ maillage naturel des existants entre eux (via leur syllodonnées, données entre les données liées) : ex. le catenet de l'internet.
Agorie : approfondissement de Jean Baechler :
(né le 28 mars 1937 à Thionville, Moselle) Élu, le 6 décembre 1999, dans la section Morale et Sociologie,
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Le problème posé aux membres d’une politie est : comment faire coexister une infinité d’intérêts différents, divergents et discordants, tous politiquement légitimes, sans risquer l’explosion ?
Baechler propose une solution et une seule pour résoudre ce problème : il faut et il suffit d’organiser des marchés soustraits à la violence et à la ruse et de laisser tous les intérêts politiquement légitimes y pénétrer, pour que des négociations innombrables s’instaurent et se développent, qui conduisent à des positions instantanées d’équilibre qu’il appelle " intérêts moyens ". Il appelle aussi "agorie" ces espaces sociaux réglés où les intérêts de tout ordre peuvent se rencontrer et se confronter.
A l’issue de cette argumentation, l’auteur parvient aux définitions suivantes du privé et du public :
- Le privé est la sphère des intérêts particuliers, des marchés-agories, des intérêts moyens.
- Le public est la sphère des intérêts communs ou du bien commun.